a) Le président de l’Interfédérale des États-Unis d’Amérique du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC), M. Béni de Dieu Luzau Basambombo, soutient la proposition du chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de changer la constitution. Jeudi 5 décembre 2024, devant un groupe d’étudiants du cycle de maîtrise venu de l’Elliott School of International Affairs de l’université George Washington en vue de passer leur stage au département d’État américain, M. Luzau a déclaré qu’il n’y a aucun pays au monde où un citoyen perd sa nationalité d’origine pour en avoir joint une autre. Les congolais vivant à l’étranger et bénéficiant d’autres nationalités ne peuvent plus se prévaloir de leur nationalité d’origine! C’est une violation des droits de nos compatriotes congolais de la diaspora. Il renchérit que la constitution en vigueur en RDC viole le principe de souveraineté du territoire national du fait qu’elle permet la concession sans réciprocité des terres congolaises à d’autres nations africaines en guise d’un panafricanisme de mauvais goût. La décentralisation en cours en République Démocratique du Congo n’aurait fait qu’alourdir les dépenses territoriales de l’État et activer les circuits régionalistes et tribalistes, comme l’imposition des administrateurs originaires des terroirs à des fins de balkanisation et de perturbation de la cohésion nationale. Il s’avère donc impérieux, selon lui, de changer l’actuelle constitution des belligérants des guerres qui ont endeuillé le pays pendant plus de trois décennies environ et de l’adapter aux réalités actuelles de nos concitoyens.