L’HISTORIQUE DU CRIC
Présentation du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo
Le CRIC, établi au début de l’année 2020, est un parti politique libéral qui repose sur cinq piliers : les réformes, l’entrepreneuriat, l’éducation, l’État de droit et l’environnement. Nous sommes implantés à Kinshasa, au Katanga, Kasaï, Kongo Central, dans le grand Bandundu, le grand Kasaï, Nord-Kivu, le Tanganyika, la Tshopo ainsi que dans d’autres provinces de la RDC.
1. Les réformes:
Réformer est un terme pourvu de sens qui incite à tout moment les membres du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC) à se poser beaucoup de questions, comme celle qui consiste à savoir : quelle est cette étrange notion de réforme tant souhaitée par les Congolais, et en quoi se distingue-t-elle de la révolution? En vérité, il y a une notion qui, en morale et en politique, est encore une énigme et nous surprend toujours : c’est la notion de réforme. D’un côté, elle semble, en effet, avoir quelque chose de radical, par exemple, du côté moral – et on pensera au célèbre “traité de la réforme de l’entendement” de Spinoza; un changement radical de manière de pensée pour éviter celle qui nous conduit au malheur. Dans le domaine religieux, on pensera par exemple, à la réforme protestante qui semble avoir eu quelque chose de si radical qu’elle a inauguré une division au sein d’une même religion et peut-être aussi, la coexistence de la pluralité des religions, dans un même espace civique et politique. Du côté politique pourtant, la notion de réforme est toujours perçue comme ayant quelque chose d’intermédiaire, quelque chose d’insuffisant, par opposition à la notion plus radicale de révolution. Quelle est cette étrange notion de réforme qui semble d’un côté avoir quelque chose de radical et de l’autre, quelque chose de modéré ? Prenons un exemple ; en morale, si Descartes et Spinoza veulent changer notre manière de penser, écrire un traité, comme chez le second, c’est parce qu’ils ne prétendent pas changer l’ordre du monde mais seulement notre manière de pensée ; ” changer plutôt nos désirs que l’ordre du monde “, disait Descartes (…) Pour nous Congolais, finalement, “réformer” implique un changement radical de mentalité qui appelle à l’innovation et au remède des vrais problèmes qui retardent l’avancement de notre pays.
2. L’Entrepreneuriat:
Le Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC) s’engage à faire de l’entrepreneuriat congolais un pilier de l’émergence nationale, pour que chaque citoyen devienne un enfant désiré et choyé par la nation. Le terme entrepreneuriat est de plus en plus utilisé dans le monde des affaires, couvrant différents secteurs et activités. En général, il se réfère à la création, au développement et à la gestion d’une entreprise ou d’un projet dans le but d’obtenir un bénéfice économique, social ou environnemental. Cela signifie que ce mot englobe à la fois des aspects économiques, tels que la création de valeur et l’acquisition de bénéfices, et des aspects sociaux, tels que l’emploi et l’amélioration de la qualité de vie. C’est ainsi que le leadership du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC) s’attèle à développer l’entrepreneuriat à l’échelle nationale sous toutes ses formes les plus courantes; qu’il s’agisse de l’entrepreneuriat individuel, où une personne seule crée et gère son entreprise ou projet; de l’entrepreneuriat collectif, qui implique un groupe de personnes travaillant ensemble pour créer et gérer une entreprise ou un projet commun; l’entrepreneuriat, qui consiste à entreprendre en interne, au sein d’une entreprise existante – par exemple, le développement de nouveaux produits ou services, l’exploration de nouveaux marchés, etc.; et enfin l’entrepreneuriat social, dont l’objectif principal est de résoudre des problèmes sociaux et/ou environnementaux tout en générant un profit économique. Le leadership du CRIC voudrait à ce que le sujet congolais saisisse les enjeux économiques de l’entrepreneuriat et qu’il contribue directement à la création de richesse et d’emplois :
Créer d’emplois qui permettent aux congolais de subvenir à leurs besoins et de contribuer au dynamisme de l’économie ; de nouvelles entreprises qui stimulent la concurrence, favorisent l’innovation et augmentent le choix de produits et services disponibles sur le marché et enfin ; développer l’économie locale, par exemple à travers les retombées économiques générées par les investissements réalisés dans la création ou la modernisation d’infrastructures.
3. L’Education:
Les membres du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC) aspirent à un système d’enseignement congolais fondé sur de grands principes d’éthique, de déontologie et de lois, qui s’adapte à l’évolution moderne de la marche du monde. Il incombe à l’État congolais de favoriser l’instauration de l’enseignement public obligatoire, gratuit et laïque à l’école primaire et secondaire. L’amélioration du salaire des enseignants et la construction des infrastructures scolaires et académiques modernes sont des priorités absolues. Les membres du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC) saluent le principe de gratuité de l’enseignement primaire décrété par le président de la république ; son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dès son accession à la magistrature suprême, et souhaitent qu’elle soit étendue à l’école secondaire pour que l’enseignement dispensé dans les établissements publics devienne gratuit. Le CRIC insiste sur la nécessité de renouveler les valeurs républicaines à l’école. La transmission des valeurs républicaines, de la laïcité, de la citoyenneté, de la culture de l’engagement et de la lutte contre les antivaleurs est indispensable à notre système éducatif, car sans l’éducation, il est impossible de transmettre à nos jeunes les valeurs de la république. Il faudrait donc réformer l’actuel système éducatif congolais et l’adapter au regard des besoins de développement du pays.
4. L’État de Droit:
L’État de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le juriste autrichien Hans Kelsen, comme un État dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée. Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Un tel système suppose, par ailleurs, l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence de juridictions indépendantes. Un véritable État de droit en République Démocratique du Congo reposerait sur le respect de la hiérarchie des normes, l’égalité des sujets de droit et l’indépendance de la justice. L’existence d’une hiérarchie des normes constitue l’une des plus importantes garanties de l’État de droit. Dans ce cadre, les compétences des différents organes de l’État sont précisément définies et les normes qu’ils édictent ne sont valables qu’à condition de respecter l’ensemble des normes de droit supérieures. Au sommet de cet ensemble pyramidal figure la constitution, suivie des engagements internationaux, de la loi, puis des règlements. À la base de la pyramide figurent les décisions administratives ou les conventions entre personnes de droit privé. L’égalité des sujets de droit constitue en effet la deuxième condition de l’existence d’un État de droit. Celui-ci implique que tout individu, toute organisation, puissent contester l’application d’une norme juridique, dès lors que cette dernière n’est pas conforme à une norme supérieure. Les individus et les organisations reçoivent en conséquence la qualité de personne juridique: on parle de personne physique dans le premier cas, de personne morale, dans le second. L’État est lui-même considéré comme une personne morale: ses décisions sont ainsi soumises au respect du principe de légalité, à l’instar des autres personnes juridiques. Ce principe permet d’encadrer l’action de la puissance publique en la soumettant au principe de l’égalité, qui suppose au premier chef le respect des principes constitutionnels. Pour avoir une portée pratique, le principe de l’État de droit suppose l’existence de juridictions indépendantes, compétentes pour trancher les conflits entre les différentes personnes juridiques en appliquant à la fois le principe de légalité, qui découle de l’existence de la hiérarchie des normes, et le principe d’égalité, qui s’oppose à tout traitement différencié des personnes juridiques. Un tel modèle implique l’existence d’une séparation des pouvoirs et d’une justice indépendante. En effet, la Justice faisant partie de l’État, seule son indépendance à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif est en mesure de garantir son impartialité dans l’application des normes de droit.ta
5. L’Environnement:
Le Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC) milite pour que la République Démocratique du Congo soit reconnue comme une puissance verte et incontournable dans la projection du monde de demain. L’éducation au développement durable et la lutte contre le réchauffement de notre planète permettent ainsi aux membres du CRIC de répondre aux objectifs onusiens de lutte contre le réchauffement climatique à travers une mise en œuvre de débats sur les liens entre les enjeux de développement durable et la lutte contre le changement climatique, des projets de vulgarisation et des ateliers scientifiques s’inscrivant dans une logique de développement durable impliquant toutes les couches sociales du pays.
STRUCTURE
A. La Fondatrice:
Militante des droits de la femme, Madame Stéphanie Mbombo Mwamba est présidente du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC), le parti allié de l’UDPS-Tshisekedi. Dès l’âge de dix-huit ans, elle a commencé à s’engager en politique au sein du Mouvement de Libération du
Congo (MLC). Elle exprimait sa révolte face aux violations flagrantes des droits humains commis par les militaires de l’AFDL sous Laurent Désiré Kabila. Elle quitte le parti de Jean-Pierre Bemba parce qu’elle n’a pas trouvé son compte en ce qui concerne la promotion des droits de la femme, qu’elle fera par la suite son cheval de bataille. Trop jeune, à vingt-deux ans, Stéphanie Mbombo se lance dans la carrière de diplomate au ministère des affaires étrangères. Elle est nommée conseillère du ministre et devient chef de département de l’Académie diplomatique congolaise, avant d’aller étudier le droit à l’Université Libre de Bruxelles. À partir de là, elle est employée au Parlement européen et à la Commission Européenne. Madame Mbombo a aussi travaillé au Maroc pour le compte des Nations Unies. Enseignante, elle a dispensé le cours d’Intégration européenne à l’Université Mohamed VI au Maroc. Elle a représenté la Chambre des Mines de la RDC en Australie où elle s’occupait de la Gouvernance des Mines. Elle était conseillère du Directeur de cabinet du Chef de l’État notamment en matière d’environnement puis l’envoyée spéciale du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la nouvelle économie du climat et enfin, ministre déléguée près la ministre de l’environnement et développement durable en charge de la nouvelle économie du climat.
B. Le Secrétariat – Général:
Le/la secrétaire général(e) est un titre utilisé pour désigner le chef des services administratifs du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC). Le/la Secrétaire – Général(e) est l’incarnation des idéaux du parti et porte-parole de tous les membres du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC). Le/la Secrétaire – Général(e) faillirait à sa tâche s’il/elle ne tenait pas scrupuleusement compte des préoccupations des membres du parti, mais il(elle) doit aussi défendre les valeurs et l’autorité morale du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC). Chaque année, le/la Secrétaire – Général(e) présente un rapport sur l’activité du parti, dans lequel il/elle évalue le travail accompli et esquisse les priorités futures. Mr. Benjamin Abel Mukengeshayi Wa Ndemba est l’actuel secrétaire général du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC).

C. Ligue de femmes:
La ligue de femmes du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC) sensibilise et mobilise les femmes pour qu’elles prennent conscience de leurs responsabilités sociales, économiques et politiques. Elle organise des ateliers de formation et d’échange à l’intention des femmes membres du parti et celles des associations alliées à notre formation politique. La ligue de femmes encourage par ailleurs les femmes congolaises à se lancer dans l’entrepreneuriat et à participer activement aux élections en marge de nombreux séminaires qu’elle organise sous l’impulsion de la fondatrice du parti; madame Stephanie Mbombo Mwamba.
D. Ligue de jeunes:
Renforcer la participation politique et le leadership des jeunes à l’entrepreneuriat représente un volet capital du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC). Ces efforts visent essentiellement à doter les jeunes de compétences en matière de leadership économique et politique et à renforcer leur participation aux processus et institutions politiques traditionnels et formels. En effet, les programmes et les initiatives d’encadrement de la jeunesse du CRIC visent à créer des futurs cadres prédisposés aux opportunités politiques et bénéficiant d’un meilleur accès à l’entrepreneuriat, aux acteurs, processus et institutions politiques. Le CRIC en tant que parti réformateur s’évertue à ce que les jeunes congolais ne se détournent plus des institutions du pays pour se diriger vers des méthodes informelles et non traditionnelles de participation politique.